Hello, j’espère que tu vas bien aujourd’hui !

Qu’est-ce que la zone de confort ? Pourquoi ça fait si peur d’en sortir, même si c’est souvent nécessaire ?

Get out of your comfort zone, that’s where the magic happens.

« La magie opère en dehors de notre zone de confort », « la vie commence là où finit ta zone de confort ». On a tous entendu ces phrases.

Ce n’est pas un secret pour changer de vie, il faut faire les choses différemment de ce qu’on a l’habitude de faire. Si tu restes dans ta routine, il y a peu de chance que les choses chances, qu’il y ait de la nouveauté. Mais ça ce n’est pas un scoop.

Du coup, si tu veux entamer des changements dans ta vie, il va falloir faire des choses que tu ne fis pas d’habitude, et que donc tu n’as pas l’habitude de faire.

Et ces choses sont donc, en dehors de ta zone de confort.

Donc pour faire des changements dans sa vie, il faut sortir de sa zone de confort.

J’imagine que si tu écoutes ce podcast, c’est que tu as envie de changement dans ta vie. Je ne parle pas forcément d’une révolution à 180° de tous les aspects de ta vie, de tout plaquer pour partir vivre en Laponie. Mais tu as peut-être envie de faire bouger les choses, d’un nouveau souffle, d’arrêter un cercle d’auto-sabotage.

Est-ce que tu as déjà entendu la théorie de l’effet papillon ?  
C’est la théorie selon laquelle les battements d’ailes d’un papillon pourraient suffire à provoquer une tempête. L’idée est qu’il suffit parfois de modifier de façon infime un paramètre de départ pour provoquer à long terme, un changement important.

Donc même la modification d’un petit paramètre de ta vie peut entrainer un réel nouveau souffle.

Et aujourd’hui, je vais t’expliquer comment sortir de ta zone de confort, sans que ce soit terrifiant, voir-même comment rendre cela excitant !

Si on tape sur Google définition de zone de confort on trouve « espace de sécurité intérieure, état psychologique dans lequel on ressent un bien-être et un contentement ».

Toujours sur Google, dans la catégorie « image » de zone de confort, on trouve des photos de saut en parachute, de nager avec des requins, de parler en public, etc.

Mais la zone de confort est un concept propre à chacun, et ce qui peut être confortable pour quelqu’un ne l’est pas forcément pour quelqu’un d’autre, et vice versa.

 Par exemple, moi ça me dérange pas du tout d’aller aborder un inconnu dans la rue pour lui demander quelque chose alors que ça peut en intimider certains, par contre, j’ai une peur bleue des requins et je sais que pour certains c’est leur rêve de nager avec eux.

Notre zone de confort, même si elle est là pour nous maintenir dans un état de relative sécurité, nous donne aussi l’impression d’avoir la maîtrise de la situation.

Et cette zone de confort, même si elle nous convient et nous garde au chaud fait que l’on va considérer tout changement, toutes choses différentes de ce que l’on fait d’habitude comme quelque chose d’hostile, car inconnu au bataillon.

Du coup, même si elle présente bien des avantages, lorsqu’on a envie de changement, car les choses ne nous conviennent plus, elle peut devenir une réelle prison.

Mais comment en sortir du coup ?

En fait, le processus se fait en 4 étapes, et on peut voir ça comme des cercles concentriques, avec au milieu la zone de confort, ensuite on a la zone de peur, puis la zone d’apprentissage, et enfin la zone de grandeur/zone de nouveauté.

La première zone, c’est donc la zone de confort, et on vient d’en parler.

Par exemple, on est dans un boulot depuis quelques années, on le déteste mais on est bien payés et on sait ce qu’on a à faire, donc on reste confortable.

Ou sinon, on reste dans une relation qui nous convient mais sans plus, mais ce n’est pas si terrible, donc on se contente de ça parce que c’est compliqué de retrouver quelqu’un.

En sortant de cette zone, on arrive dans la « zone de peur ».

Pour reprendre l’exemple du boulot qu’on n’aime pas, on a envie de partir de cette boîte, mais on manque de confiance en soi pour démissionner, on a peur du regard des autres, on se trouve facilement des excuses pour endurer la situation. Bref, on a peur d’en sortir.

On va voir juste après les 3 cas de figure qui font que l’on se retrouve dans cette zone de peur. 

Car une fois la zone de peur dépassée, on arrive dans la zone d’apprentissage.

Arrivés dans cette zone, c’est là qu’on va acquérir de nouvelles compétences, qu’on va s’adapter, qu’on va gagner en expériences nouvelles. On est en train de résoudre nos problèmes et c’est une sensation d’accomplissement hyper agréable.

Pour reprendre notre exemple, c’est à ce moment-là qu’on envisage peut-être une formation et qu’elle nous plait vraiment, et qu’on commence à se dire qu’on se verrait bien dans un autre domaine. On reprendre confiance et notre zone de confort s’agrandit.

Et une fois la confiance rétablie, c’est là qu’on entre dans la zone de grandeur et de nouveauté.

Et là c’est l’apothéose ! On atteint un nouvel objectif, un de nos rêves se réalise. Notre réalité se transforme, et en plus d’une expansion de zone de confort on gagne en confiance, et on se sent bien.

C’est par exemple quand après cette longue période de transition entre deux jobs on commence une nouvelle carrière et on a l’impression d’être là où on devait être.

Et à pour sortir de cette zone de confort et traverser cette zone de peur, il y a 3 cases de figure, peut être tu te reconnaitras dans l’un d’eux, ou dans les 3.

3 cas de figure :

  • Soit elle devient une prison invisible

On reste dans cette zone de confort car elle offre une inertie bien ancrée. Confortablement installés dans notre quotidien, qui ne nous convient pas certes mais qui est toujours mieux que de faire quelque chose qui ne serait pas familier. Qui peut, sur le long terme être délétère.

Par exemple, rester dans une relation où on prend son partenaire pour acquis, et finalement c’est lui/elle qui part car justement on est restés dans notre petit confort.

Et c’est le deuxième cas de figure, où justement on se fait expulser de notre zone de confort.

  • Soit on se fait « expulser » de cette zone de confort par un événement extérieur.

Ça me fait rire, je ne sais pas pourquoi.

On se fait virer du boulot dans notre exemple, mais ça peut être aussi on se fait virer par son ex, on apprend qu’on a un problème de santé. En gros, on fait face à un événement indépendant de notre volonté et décidé par autrui.

A ce moment-là, on a deux solutions. Soit-on se repli sur soi, dans sa coquille et on essaye de retourner au plus vite dans sa zone de confort (dans l’exemple, retrouver exactement le même type de job, ou encore vite se remettre en couple).

Soit on essaye de traverser la situation en affrontant cette zone de peur, d’inconfort, pour aller vers la zone d’apprentissage.

Et le troisième cas de figure, c’est celui où on a envie d’en sortir volontairement.

Parce que oui, tu peux avoir envie de toi-même, de sortir de cette zone de confort. Parce que même si elle est confortable, elle t’étouffe et que tu sais qu’il y a quelque chose de mieux qui t’attend et que là la situation n’est plus tenable.

Tu as envie de sortir de cette routine qui te rend léthargique, tu as envie d’être stimulée, d’avoir de nouveaux challenge.

Et donc concrètement, comment sortir de sa zone de confort et traverser cette zone de peur ?

Le but ultime, est de se familiariser avec l’inconfort.

Devenir confortable dans l’inconfortable.

C’est à dire faire des petites choses inconfortables qui te font réaliser, qu’en fait ce n’est pas si terrible que ça.

C’est comme goûter des pieds paquets du bout des lèvres et réaliser que ce n’est pas si dégueu que ça en fait. Je rigole, en vrai je déteste les pieds paquets (c’est une spécialité de Marseille et je ne te conseille pas). Mais tu vois l’idée.

On pense souvent que pour sortir de notre zone de confort, on doit sauter directement dans le grand bain et accomplir toutes sortes de choses audacieuses.

Mais du coup, qu’est-ce que j’entends par petites actions exactement ?

Une petite action est une action qui demande peu d’effort et qui te permet d’amorcer le processus de changement dont tu as envie.

Si tu veux te mettre au sport par exemple, la petite action serait de préparer tes affaires la veille ou d’aller à ce nouveau cours de zumba avec une copine, c’est moins intimidant.

Si tu veux faire un voyage mais tu as peur d’y aller seule, c’est de prendre un billet annulable sans frais. Pourquoi, par ce que le fait de savoir que tu peux te rétracter t’aidera à passer à l’action et à réserver le billet.

Du coup, en faisant ces petites actions, commencer à faire naître en toi des sentiments de motivation, de fierté, de confiance.

Concernant la motivation, on en revient à l’épisode Boost sur le principe du « fais quelque chose », que je te recommande si tu ne l’as pas encore écouté.

Et là on rentre dans un cercle vertueux de, on fait un petit truc, on obtient un résultat positif, donc ça nous conforte dans le fait qu’en fait on peut peut-être le faire. Ce gain de confiance va te faire puiser dans ton potentiel, et vu que tu vas commencer à croire en toi et à ta capacité à sortir de ta zone de confort, tu vas réaliser que ce que tu souhaites faire en fait est tout à fait accessible et sortir de cette zone de peur.

Et c’est là que vous rentrez dans cette zone « magique », là où tout est possible.

Et une fois que tu rentres dans ce cercle vertueux, tu deviens inarrêtable. Ta confiance grandit et l’inconfort devient ton nouveau terrain de jeu, et chaque jour tu vas avoir envie de conquérir de nouveaux territoires !

Pour ma part, je joue avec cette zone de confort surtout dans ma sphère professionnelle.

Il y a deux ans, jamais je ne me serai crue capable de quitter mon job de salarié bien payé.

Encore moins de monter ma boîte. Et maintenant, après de nombreuses sorties de zone de confort, me voilà coach de vie.

L’année dernière, l’idée d’avoir un podcast me terrifiait.

Me voilà maintenant à te parler. Mais ça a pris du temps, et j’ai fait les choses petit à petit : j’en ai d’abord parlé à des amies podcasteuses aussi pour « prendre la température », j’ai commencé à regarder ce qu’il se faisait, « j’ai fait une liste de thème que j’avais envie d’abordé », puis j’ai joué un peu avec le logiciel d’enregistrement « audacity » pour me familiariser car je suis vraiment nulle en informatique (ça c’est peut-être une pensée limitante que je devrais régler d’ailleurs).

Bref, en faisant ces petites actions régulièrement, tu vas réussir à sortir de ta zone de confort petit à petit et à aller chercher tes rêves.

Maintenant, il est l’heure de foncer ! De réfléchir à la petite action que tu vas entreprendre et à te mettre à l’œuvre.

J’espère que cet épisode « boost » t’as été utile. C’est super de l’avoir écouté, maintenant je t’invite à le mettre en application et de commencer à agir, c’est seulement en faisant ça que tu vas en ressentir les vrais bénéfices !

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