Coucou, j’espère que tu vas bien aujourd’hui !
Bienvenu dans ce premier article « boost ». Dans cet article de quelques minutes, je vais te parler d’une astuce concrète, d’une technique de coaching qui va pouvoir t’être utile toute de suite. Je vais aussi adresser certaines pensées limitantes que je rencontre chez les personnes qui sont en période de transition, et je vais te montrer comment renverser ces croyances pour qu’elles ne te limitent plus. Ce sera un peu comme si on était en coaching ensemble en fait J
Dans ce premier article “boost”, j’ai envie de te parler d’une astuce, principe, bref, d’une technique que j’ai incorporée dans ma vie depuis plusieurs années et qui m’aide à combattre la procrastination, la flemme, quotidiennement.
On ne va pas se mentir, on a tous la flemme de faire quelque chose parfois. On connait tous la procrastination, à un degré plus ou moins différents certes, mais on s’est tous dit au moins une fois dans sa vie, si ce n’est plusieurs fois par jours “flemme de le faire maintenant, je le ferai plus tard”.
Combien de fois je me suis retrouvée dans mon canapé à attendre que la motivation arrive. Pas seulement pour bosser hein, mais plus généralement pour des choses qui ne sont pas considérées comme « fun », comme faire le ménage, faire à manger quand il est tard et que tu préfères commander sur ubereats, flemme d’envoyer cette lettre, flemme d’aller faire les courses.
Et après avoir englouti quelques épisodes de la nouvelle série du Seigneur des Anneaux, tu te rends compte qu’il est tard et qu’il y a des choses qui devront attendre demain pour être faite.
Tu te dis « aller promis demain je le fais, demain je serai super motivée ».
Pareil pour faire du sport, on se dit « demain j’aurais la motivation ».
Bref, tu as compris l’idée. En gros, on attend d’avoir la motivation pour agir, pour faire quelque chose et se mettre en mouvement.
L’année dernière, j’étais en voyage en Afrique du Sud, dans une ferme perdue au milieu du désert du Karoo et il y avait une bibliothèque dans la maison. Pas de réseau au milieu du désert, donc pas le choix que de lire (en vrai je dis ça mais j’adore lire !). Et là, un livre orange à la police criarde attire mon attention. Je lis « l’art subtil de s’en foutre » de Mark Manson.
Avec ce titre hyper évident, je prends le livre avec plein d’a priori, et je me suis dit ça va être un bon petit divertissement, mais sans grande conviction.
Et franchement, je ne sais pas si tu as lu ce livre, mais à ma grande surprise, c’est une vraie mine d’or ! Vraiment. Plein de conseils, de paradigmes intéressants, de points de vue qui sortent de l’ordinaire et poussent à avoir une vision différente des choses, des gens, de l’échec, de la vie. Bref, j’ai adoré.
Et il y a une chose que Mark Manson explique dans ce livre, c’est le principe du « fais quelque chose ».
L’idée principale c’est que : L’action est non seulement la conséquence de la motivation, mais elle en est aussi la cause.
Je répète, par ce que c’est important de comprendre : l’action est non seulement la conséquence de la motivation, mais elle est en aussi la cause.
C’est à dire que la plupart des gens, moi y compris avant de comprendre ça, attend d’être motivés pour faire quelque chose. Pour faire du sport, pour rédiger ce mail, pour appeler sa grand-mère, etc.
Mark Manson explique qu’en fait, c’est aussi le fait d’agir et de se mettre en marche qui va provoquer la motivation.
Et personnellement, je trouve ça génial ! Ça a vraiment révolutionné ma vie.
Déjà parce que ça nous invite à ne plus « attendre » passivement que la motivation arrive, et se plaindre tout le temps « j’ai zéro motivation pour rien, je suis qu’une grosse flemmarde » quand on procrastine tout le temps.
En général, on va faire des trucs quand on ressent un certain niveau de motivation. Mais d’où vient cette motivation de base ?
Elle provient en fait d’une inspiration émotionnelle.
En gros, on va être soit motivés par la peur, soit motivés par l’envie.
Par exemple, quand j’étais étudiante j’étais motivée pour réviser par la peur de me vautrer aux examens qui avaient lieu dans une semaine.
Autre exemple, je me sens motivée à faire du sport quand je suis inspirée par certaines amies, ou sur nanas sur Instagram, quand je vois ces filles toniques et souples, et elles m’inspirent. Donc me motivent.
Mais le problème, en fonctionnant comme ça, c’est que la motivation elle est sur du court terme. Et elle est ponctuelle.
On n’a pas toujours une peur qui vient ou une source d’inspiration qui pointe le bout de son nez. Et c’est là qu’on procrastine, qu’on devient léthargique et apathique. Qu’on se relâche dans l’objectif qu’on s’était fixé, qu’on arrête d’aller à la salle de sport, qu’on arrête de manger sainement, etc.
Par ce que justement on ne ressent plus de désir émotionnel à faire cette chose.
Un des problèmes aussi avec cela, c’est que souvent les changements et actions qu’on a le plus besoin de faire dans nos vies sont motivés par des peurs, donc des émotions négatives, qui nous empêchent, simultanément de prendre les mesures nécessaires.
Je m’explique : Si tu veux améliorer ta relation avec ton père par exemple, les émotions que tu vas ressentir par rapport à la situation (c’est à dire la douleur, la colère, l’évitement), vont complètement à l’encontre de l’action nécessaire à faire (l’honnêteté, la communication, l’empathie). C’est contre-instinctif. Je ne sais pas si ça se dit, mais tu vois ce que je veux dire.
Si tu veux perdre du poids par exemple, mais que tu éprouves de la honte envers ton corps, ça va aller à l’encontre de la motivation pour aller à la salle de sport…et donc de retour sur le canap ! Je dis ça parce que je l’ai vécu et je sais connais donc très bien ce cercle vicieux.
Donc si on se base sur nos émotions pour attendre la motivation, clairement ça ne va pas le faire !
Comment faire alors ??
Justement, on doit comprendre que : l’action est non seulement l’effet de la motivation, mais elle est en aussi la cause.
Au lieu de voir ça comme une chaine : Inspiration => Motivation => Action
Qui, on l’a vu, ne fonctionne pas à tous les coups
Il faut voir ça plutôt comme un cycle qui commence par l’action
Action => Inspiration => Motivation => Action => Inspiration => Motivation
Et ainsi desuite.
Si tu agis, si tu fais quelque chose, si tu te mets en mouvement, même pour 5 minute, tu vas ensuite ressentir l’inspiration et la motivation va arriver.
Parce que tes actions vont créer d’autres réactions émotionnelles et inspirantes, qui vont motiver tes actions futures. Et on retrouve ici un cercle hyper vertueux pour aller au-delà de la procrastination.
Mais ça veut dire quoi concrètement « fais quelque chose » ?
Ça veut dire de faire une chose, une petite tâche, qui va prendre 2 minutes.
Par exemple, si tu dois écrire un mail, tu te dis, j’écris juste les points importants. Si tu dois te motiver à cuisiner, tu te dis, je vais juste d’abord faire cuire le riz.
Si tu dois te motiver pour faire du sport, tu te dis, je vais juste commencer par faire quelques étirements. Si tu dois redesigner tout ton site web, tu peux te dire « je vais juste commencer par l’entête ».
Bref, tu vois l’idée.
Du coup, en faisant cette petite chose, tu vas te mettre en mouvement, et tu vas te dire « ah ben en fait j’ai fait ça, ce n’était pas si terrible ou épuisant ou chiant, je peux faire un peu plus, maintenant que j’y suis j’ai qu’à finir »
Et du coup, la motivation qui vient est naturelle, l’inspiration est authentique et en plus elle vient de toi.
Dans son livre Mark Manson parle d’un romancier qu’il a rencontré et qui a apparemment écrit plus de 70 romans au cours de sa vie. Mark Manson lui a demandé comment il fait pour être aussi productif, si prolifique. Et apparemment l’auteur lui a répondu qu’il commence sa journée en se disant « je ne vais écrire que 200 petits mots aujourd’hui, et puis c’est tout ».
Bien sûr, le romancier ne s’est certainement pas arrêté à 200 mots par jour, mais une fois lançait, il écrivait beaucoup plus. C’est en écrivant ces premiers 200 mots que ça lui a donné l’élan pour en écrire peut-être 1000 ou 2000 par jour.
C’est un peu comme un échauffement, les 200 mots c’est l’échauffement et les 2000 mots c’est la vraie séance de sport.
Aussi, un diminuant la grandeur de la tâche, on est moins impressionné par la charge de travail. Et donc on ressentira beaucoup moins de résistance à s’y atteler vu que ça nous demandera beaucoup moins de temps et d’effort.
Au fil de mes recherches, de ce que je vis à travers mes expériences, ou de ce que je vois chez mes clients, les changements de vie, d’habitude, ne tiennent pas forcément de la force, du talent ou des connaissances, mais bien de notre capacité à agir. A prendre des décisions et à s’y tenir.
Donc en conclusion, si tu sens de la résistance à faire quelque chose, au lieu d’attendre que la motivation arrive sur son cheval blanc, mets-toi en mouvement, commence à faire un petit bout de cette chose, même 5 minutes, et tu verras que l’inspiration à avancer, la motivation d’en faire plus arrivera naturellement, sans que ça te demande énormément effort et beaucoup de volonté de faire ces choses.
J’espère que cet épisode « boost » t’as été utile. C’est super de l’avoir écouté, maintenant je t’invite à le mettre en application et de commencer à agir, c’est seulement en faisant ça que tu vas en ressentir les vrais bénéfices !
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Je te dis à très vite pour le prochain épisode !