Salut à tous !

Je suis hyper heureuse de faire ce premier article, pendant lequel on va apprendre à se connaître ! Je vais te raconter mon histoire et j’espère qu’elle t’inspirera, et bien sûr si tu as des questions, n’hésitez pas à m’envoyer un message.

Alors, si je te dis que en 30 ans j’ai vécu (pas juste voyagé) mais bien vécu dans 9 pays différents, tu me crois ? C’est pourtant bien vrai !

Alors je suis née à Marseille, en février 1993, j’ai donc bientôt 30 ans. Mon père travaille dans l’hôtellerie et fait l’ouverture d’hôtels, en tant qu’exécutif chef de cuisine, un peu partout dans le monde. Donc en fait avec ma mère et mon petit frère, durant toute notre enfant, on l’a suivi dans les différents pays dans lesquels il était muté.

On a fait La Serbie, Le Maroc, La Tunisie, Le Brésil et on est rentrés dans le sud de la France au moment du collège.

Donc en somme, j’ai grandi à l’étranger, dans des écoles françaises mais quand même plongée au cœur de cultures tellement différentes. J’ai adoré ces années de ma vie à l’étranger, et si tu me demandais de choisir 1 pays, je pense que ce serait la Tunisie. En tout cas c’est là où j’ai les meilleurs souvenirs. On vivait à l’hôtel Golden Tulip à la Marsa, qui n’était pas encore ouvert, donc on avait un immense hôtel et 3 gigantesques piscines pour rien que pour nous, les enfants du personnel. Je me souviens d’aller dans les cuisines de l’hôtel le matin tôt et de manger les croissants qui sortaient du four. Je repense à mes cours d’arabe, à la citronnade fraiche en rentrant à la maison, aux vacances dans le désert à Tozeur, aux sources d’eau chaude, au thé à la menthe et aux pignons, aux bambaloni de Sidi Bou Saïd, aux fennecs dans le désert… J’ai longtemps été fascinée par les fennecs, mais maintenant ça va mieux. J’utiliser seulement ce mot maintenant pour dire « tu sens le fennec » de temps en temps. J’ai d’ailleurs dû chercher sur Google pourquoi on disait ça, pauvres fennecs, mais en fait ils puent vraiment, Google dit que « les fennecs possèdent une glande odorante située au bout de leur queue qui peut dégager une odeur musquée lorsque le renard est effrayé. Cette odeur est très forte et sent mauvais car elle sert à faire fuir ceux qui seraient susceptible d’attaquer le fennec ». Bref, je digresse !

De nombreuses personnes ont pu penser que ce mode de vie, à changer de pays tous les 2-3 ans a pu être déstabilisant, mais en fait pas du tout. Jusqu’à un certain âge, un enfant n’a besoin que de son noyau familial comme repère, et donc je ne vivais pas les départ comme des déracinements. Au contraire, j’étais excitée à l’idée d’un nouveau chez-nous, de découvrir une nouvelle culture, de nouveaux amis.

Je pense que j’ai vraiment gagné en capacité d’adaptation grâce à cette enfance à vadrouiller. Et j’ai eu pendant longtemps cette « bougeotte », comme mon père, à avoir envie de vivre à l’étranger. 

Années lycée

Je suis donc revenue en France, dans le sud pour le collège, puis j’ai fait mon lycée à Marseille. Dans un lycée jésuite, plutôt conservateur et religieux. On avait catéchisme 1 fois par semaine, on partait en pèlerinage tous les ans.

Alors il faut que vous sachiez que je n’ai pas du tout un esprit scientifique. Mais on m’a quand même forcé à aller en 1ere scientifique ma mère disait que ça m’ouvrirait plus de voies, et… je n’ai jamais été aussi malheureuse de toute ma vie. Je faisais que réviser les matières comme SVT, psychique/chimie et maths, et j’avais toujours des 4/20, 10/20. Mon cerveau ne comprenait juste pas la méthodologie, ce n’était pas dans ma logique. Et je vous avouerai que j’en ai beaucoup souffert. J’étais complexée, je me sentais bête, je me disais « mais qu’est ce qui ne va pas chez moi ». Alors qu’à côté, j’étais passionnée de littérature et par les cours de français, je ne révisais même pas mes cours d’histoire/géo et j’avais des super notes. Clairement je n’étais pas dans la bonne filière.

J’ai vraiment insisté pour passer en Terminale ES, donc éco, et on m’a dit que je pouvais passer en terminale ES si je m’engageais à réviser le programme d’éco pendant l’été. Chose que j’ai faite. Et à la rentrée, au premier contrôle d’économie, j’ai eu une des meilleures notes de la classe. J’étais trop heureuse et j’avais enfin l’impression d’être à ma place.

Tout au long du lycée, J’étais à l’internat, et on avait 3 ou 4h d’études tous les soirs après les cours. C’était long, très long. 4h devant une table, les devoirs étaient finis, pas de téléphone, pas d’ordi. C’était dur mais j’ai gagné, de cette expérience, une grande capacité de travail et ça a plutôt stimulé ma créativité. J’adorais écrire, j’ai même écrit un recueil de poésies durant ces longues heures d’études à regarder par la fenêtre. (Je vous en parlerai peut-être à l’occasion d’un prochain épisode).

L’internat m’a appris la vie en communauté. Ça ne se passait pas très bien à la maison, donc les menaces des parents « si tu n’es pas sage tu iras à l’internat » sont devenues un peu contre-productives vu que l’internat a été un moyen d’échapper à un climat qui m’étouffait, et à apaiser les tensions aussi.

J’ai eu mon bac avec mention, plutôt contente. Mais je ne savais pas trop ce que je voulais faire. A 17 ans, c’était compliqué. Oui j’ai eu le bac à 17 ans car j’ai sauté une classe en cours de route.

Paris

Je suis donc partie à la fac à Paris, à L’institut Catholique de Paris pour étudier l’histoire et les sciences politiques.

Cette année ne s’est pas très bien passée, pour tout t’avouer.

J’avais un appartement rue de Rennes, bien situé tu me diras, une chambre de bonne de 9m2 dans laquelle je pouvais clairement remuer mon repas dans la casserole depuis les toilettes. J’étais à l’étroit, j’avais un lit une place contre un mur en pente, donc un demi lit, mais un velux avec une super vue sur Saint Sulpice.

J’ai bien aimé le programme de la fac d’histoire, mais j’ai rapidement compris que à part devenir prof d’histoire, cette voie ne me mènerait pas à grand-chose.

J’ai rencontré certes des gens géniaux, mais je regrette un peu de ne pas avoir profité plus de Paris. Je travaillais beaucoup, mais rentrais aussi beaucoup dans le Sud car mon petit ami du lycée était en prépa à Marseille, donc je redescendais souvent.

A la fin de l’année, j’avais envie de rentrer dans le Sud et j’ai clairement réalisé que l’histoire ce n’était pas pour moi.

J’avais envie de devenir actrice, de faire le Cours Florent. Mais mes parents me disent clairement qu’il faut que je suive la voix de la raison, et me font un peu une sorte de chantage en mode : d’abord tu fais la fac de droit, pour « faire de vraies « études » et on te paye un appart à Aix etc.

Les études de droit me tentaient bien, et puis de toute façon je ne savais pas quoi faire d’autre.

Fac à Aix en Provence

Et puis, à ma grande surprise, ces études m’ont passionné.

Passionnée par le droit, surtout le droit comparé. Le droit américain si théâtral, le droit irlandais entremêlée de religion, le droit constitutionnel.

J’avais une vie sociale hyper épanouie, un super petit appart dans le centre-ville qui accueillait plein de soirées.

C’était plusieurs années hyper enrichissantes, épanouissantes. Avec une grande liberté, car on avait peu d’heures de cours.

J’avais décidé de devenir avocate, et mon rêve était de défendre la veuve et l’orphelin. Mais j’ai un peu déchanté après avoir fait des stages en cabinet d’avocat, très administratif, stressant, conflictuel, procédurier, etc.

Je commençais déjà à voir des doutes.

Fusillade :

Et puis il s’est passé quelque chose d’assez traumatisant. Et je peux dire que c’était comme un premier « réveil », une première prise de conscience.

Pendant mes révisions de partiels du deuxième semestre de L2, j’ai failli mourir.

Je pense que je ferai un épisode de podcast pour parler de cet événement car il y a trop de choses à raconter. Mais en gros, pendant mes révisions, quelqu’un m’a tiré dessus, accidentellement apparemment. Il m’a loupé, je suis en pleine formé, je n’ai rien eu physiquement, mais j’ai été traumatisée. Cet événement est lointain maintenant, et certes sur le coup c’était horaire, mais ça été un réel « wake up call », un signe comme quoi il fallait que je me réveille car je partais dans la mauvaise direction.

Bien sûr, ça je ne l’ai compris que plus tard. En tout cas, c’est comme cela que je l’ai réinterprété plus tard. J’ai commencé à me poser des questions sur ce que je voulais vraiment faire de ma vie, comment utiliser ce temps précieux. Mais je n’y aie pas plus prêté attention, car j’aimais le droit, et j’avais encore le temps de décider.

En tout cas, ne vous inquiétez pas, tout va bien, et je prendrai le temps de vous en parler plus tard.

Irlande

En troisième année, je suis retenue pour partir en Erasmus en Irlande. Année qui s’est bien passée scolairement, j’ai adoré le pays, mais j’avais des colocs un peu fous qui ont un peu gâché l’expérience. J’ai bien aimé Dublin, mais pas des masses non plus. Il pleuvait trop et il faisait trop froid !

Master

Et là, il a fallu choisir un master.

Est-ce que je devais partie en master genre droit des affaires/entreprises en difficulté, qui allait m’assurer un travail mais qui me barbait déjà, ou faire autre chose qui me plairait plus ?

Moment charnière : Je ne voulais pas quitter mes études de droit qui ma passionnaient mais en même temps je ne voulais plus être avocate.

Que faire donc ? J’étais un peu dans une impasse.

Il faut savoir qu’en parallèle de mes études, le weekend et l’été je travaillais au Château La Coste. Pour ceux qui habitent dans le sud, vous connaissez déjà certainement : c’est un vignoble, centre d’art contemporain. On y retrouve des œuvres de Louise Bourgeois, des pièces architecturales de Tadao Ando, de Ai Wei Wei, les chais de vinification sont de Jean Nouvel. Bref, un paradis pour les amateurs d’arts. Étant moi-même passionnée par l’art, notamment la peinture et la sculpture, c’était le job étudiant de rêve.

Et dans un coin de ma tête, j’avais une croyance. Une croyance, héritée, de je ne sais plus qui, d’un prof, d’un tedX, ou autre, mais en tout cas, j’avais, et j’ai toujours la ferme conviction que quand on fait quelque chose qui nous passionne, on ne peut qu’exceller et être heureux.

D’abord parce que si on aime ce qu’on fait on n’a pas l’impression de vraiment travailler, mais surtout par ce que quand on s’intéresse à quelque chose, qu’on s’y plonge par plaisir et non par obligation, on devient expert en la matière.

Et là boom, ça a été comme une révélation : il fallait que j’allie le droit et l’art. Évidemment ! Je ne savais pas vers quoi cette voie allait me mener mais je savais que j’allais y être heureuse.

J’avais envie de faire confiance à mon intuition, et à 21 ans, j’avais envie de faire les choses qui mon cœur me disait de faire.

Je me suis donc inscrit en master « droit de la culture et des médias ».

J’ai adoré ce master, on parlait du droit de l’art, d’histoire de l’art, de la propriété intellectuelle, de l’organisation d’évènements culturels.

Mais je ne savais pas vraiment vers quoi ça allait me mener.

Et puis à la fin de ce premier semestre de Master 1, il s’est passé quelque chose.

Que je vous explique : on devait être début décembre, j’avais mon dernier devoirs le samedi matin et puis c’était les vacances, enfin pas vraiment les vacances car on devait préparer les partiels de janvier.

Je me souviens de ce samedi-là, le devoir se passe bien, et le soir je vais à une soirée avec des amis.

Je rentre me coucher, et le lendemain, en me réveillant, je me sens toute bizarre. J’ai l’impression que mon corps ne répondait plus vraiment. Je me suis dit que je devais être encore un peu soûle de la veille, que j’allais avoir mes règles et que j’allais juste passer la journée au lit pour me reposer.

La journée passe, je me sens complètement léthargique. J’essaye de regarder un film mais je n’arrive même pas à suivre, je suis en mi- sommeil sans vraiment arriver à dormir.

Mais qu’est ce qui m’arrive ?

Il faut dire qu’à ce moment-là j’étais un peu surmenée. Je préparais le 4L trophy avec un pote, je donnais des cours d’anglais, je travaillais au château la Coste, je faisais la fête, je bossais pas mal à la fac, etc. Je courrais partout, mon attention et mon énergie étaient complètement éparpillées de partout.

Les jours passaient et mon énergie ne revenait pas. Je me sentais complètement vidée, la tête qui tournait, même pas l’énergie de me faire à manger et c’était un effort surhumain d’aller aux toilettes. J’avais l’impression de flotter, de ne plus sentir le sol sur mes pieds quand je marchais.

Je commençais à paniquer, je me disais que j’allais mourir, car toute mon énergie était en train de partir et ne revenait pas.

J’ai décidé d’aller chez le médecin, je lui aie expliqué ma situation, et en 10 minutes elle m’a diagnostiquée en burnout et m’a prescrit des cachets.

J’avais 22 ans.

Je suis sortie de chez le médecin, abasourdie. Moi, en burnout à 22 ans ? Diagnostiquée en 10 minutes ? Sous cachets maintenant ?

En rentrant chez moi, je regardais l’ordonnance et j’ai décidé de ne pas accepter cela.

Il devait y avoir un autre moyen d’aller mieux plutôt que de m’anesthésie l’esprit avec des cachets. A 22 ans !

J’ai jeté l’ordonnance et j’ai décidé d’investir toutes mes économies d’étudiantes dans des cours de yoga particulier. J’avais une prof super à la fac, et lui ait demandé des séances privées.

Au bout de 1 mois j’étais de nouveau sur pied. J’avais pu reconnecter avec mon corps, m’apaiser l’esprit.

J’ai décidé de ne pas passer mes partiels de janvier, car je n’avais pas révisé et je voulais me concentrer sur ma guérison. J’ai laissé tomber le 4L trophy, les cours d’anglais, pour me concentrer sur mes études et le château la Coste qui me faisait du bien.

J’ai passé mon deuxième semestre haut la main, l’été se passe bien, et puis rebelote le premier semestre de M1 en septembre, vu que je ne l’avais pas passé.

Je parle à mon professeur de Droit de l’Art de mes doutes concernant ma future carrière. Lui dit que j’adore l’art, le voyage, la culture. Et il me parle du réseau des Alliances Françaises.

 Avec un semestre de libre devant moi, je décide de me lancer dans l’aventure et postule un stage en Inde.

Bizarrement, dans mon quotidien, il y a plein de signes qui me poussent à aller en Inde. Je vais au cinéma voir un film avec Elsa Zylberstein qui est en Inde, je vais voir un spectacle de l’article Christophe Chassol autour de son séjour en Inde. Plein de signes me disent d’aller là-bas.

Je postule, je suis prise et c’est parti pour l’aventure.

Le stage se passe plutôt bien. Je ne rentre pas dans les détails car ce serait trop long à raconter, mais si ç a vous intéresse je pourrai faire un épisode plus approfondi sur mes expériences professionnelles.

Je rentre en France, Master 2 « Management de la Culture et des organisations culturelles », je m’éclate et part en stage de fin d’année en Afrique du Sud, à l’Institut Français, qui est la branche culturelle de l’ambassade.

Je tombe amoureuse du pays, tombe amoureuse d’un Sud –africain, et suite à la fin de mon stage, je décide de retourner vivre en Afrique du Sud. Grâce aux contacts que j’ai pu tisser pendant mon stage, je trouve facilement un job en tant que Chargée de Communication et Marketing à l’alliance française de Johannesburg.

C’était sympa, mais je sentais que quelque chose de plus grand m’attendais.

J’aimais bien la communication mais j’avais surtout envie d’organiser des évènements culturels moi, pas juste communiquer.

Et là, en regardant les offres d’emplois, je tombe sur l’offre de mes rêves : Chargée de projets culturels à l’ambassade de France à Washington, attachée culturelle adjointe. Le job de rêve !

Depuis petite j’avais envie de voyager aux États Unis,

Depuis petite, j’avais envie de voyager aux États-Unis et cette expérience professionnelle est vraiment arrivé à point nommé. Donc sur la fiche de poste. Vraiment je cochais toutes les cases et mais je me suis dit ce job, c’est un job de rêve sûrement pour plein d’autres personnes qui cochent les cases en fait, mais je me suis dit, je vais tenter ma chance.

En Afrique du Sud je n’étais pas trop mal, j’y étais bien installée, j’avais mon copain, un travail que j’aime plutôt pas mal. Enfin plutôt bien.

Mais ça ne coutait rien de postuler, vu que c’était le job de mes rêves. Je fais une belle lettre de motivation. Et donc ça devait être courant septembre, le poste était pour décembre. Et puis j’oublie un petit peu que j’ai postulé ce poste. Et puis début octobre, je reçois un appel de Paris du recruteur au ministère des Affaires étrangères qui me dit, Vous êtes short listé pour le poste, quand pouvez-vous être là pour faire un entretien en personne ?

Je lui dis : « là je suis en Afrique du Sud » et je me souviens c’était un mercredi, je j’ai réfléchi 2 secondes et je lui ai dit, « je suis là lundi » et donc là j’appelle ma famille pour me m’aider à payer le billet d’avion. C’était je crois à 700€, je les avais pas du tout sur mon compte.

Je pars, je prends l’avion pour Marseille le vendredi, j’arrive samedi matin à Marseille et donc je fais la surprise à mes grands-parents le dimanche, je monte sur Paris le lundi, j’ai l’entretien, tout se passe super bien, je sens que ça s’est bien passé, même si le recruteur m’a vraiment cuisiné, que c’était assez intense, mais tout s’est très bien passé. Et le lundi soir, je suis dans le train pour Marseille, le mardi, je suis dans l’avion pour rentrer à Johannesburg et le mercredi le recruteur me dit « Jeudi, vous avez un rendez-vous avec Vos chefs à Washington ».

L’entretien se passe aussi plutôt bien et j’ai beaucoup apprécié le contact avec les personnes que j’ai rencontrées qui sont vraiment très brillantes et donc le vendredi je reçois un message comme disant « vous êtes prise, vous commencez le 15 décembre ». Là, je n’y croyais pas, c’était incroyable et ils me disent, « par contre Il va falloir rentrer en France plus tôt parce que le temps de faire le passeport diplomatique, tout ça, ça va mettre du temps votre déménagement, etc ». Donc, en gros, il fallait que je sois. Enfin que je parte d’Afrique du Sud donc dans un mois quoi ? Et donc mon contrat de sud-africain se terminait, c’était plutôt, c’était ça, c’était plutôt bien goupillé. Là, je prends mes cliques et mes claques. Je dis au revoir à mes amis, à mon copain qui a prévu de me rejoindre et puis et puis ça y est, c’est parti, on rentre en France.

Washington

C’est parti pour un contrat de 2 ans à Washington en tant qu’attachée culturelle adjointe et donc la première année était absolument incroyable. J’étais en charge de la culture, et donc on a organisé des concerts, des expos, des soirées cinéma. On collaborait avec les musées nationaux de Washington pour faire venir des expos de France. C’était incroyable. J’étais invité à des événements magique et prestigieux chez les autres ambassades ou organisées par des centres culturels américains. Au-delà de mon travail, J’ai adoré la ville de Washington, évidemment. Enfin, c’est si vous ne connaissez pas vraiment, je vous conseille d’y aller. C’est, c’est une ville extraordinaire, grandiose, vraiment grandiose. D’ailleurs, j’ai super hâte d’y retourner. Je ne sais pas quand, mais j’aimerais bien y retourner. Peut-être l’année prochaine ou l’année d’après. Et donc la première année géniale. Ce qui se passe, c’est que la 2e année, enfin à la rentrée en septembre, ma boss m’annonce qu’elle est enceinte, et du coup, au lieu d’engager un remplaçant pour les 6 mois pendant lesquels elle sera absente, elle me demande si je me sens prête à la remplacer moi ? Et donc elle, partait en mars, je me suis dit en septembre à mars encore le temps on va faire une super passation, on va tout programmer pour le reste de l’année pour tout se passe bien jusqu’en septembre de l’année prochaine, le temps que son remplaçant arrive.

COVID

Et donc en mars, 3 jours avant qu’elle parte. Tout est bien copier pour le reste de l’année et là, BAM COVID lock down. Et donc tous les plans de l’année sont annulés, vu qu’on ne peut plus faire d’événements culturels et on travaille donc tous depuis la maison, c’est.

C’était un grand challenge parce qu’il y a eu tout à repenser, il y a eu tout à renégocier avec les partenaires. Enfin, c’était quelques mois assez intenses, mais personnellement, j’ai vraiment apprécié travailler depuis la maison, avoir tout ce temps libre pour me reconnecter à moi-même. Et je pense que c’est cette situation de covid qui a été le catalyseur de ma crise de la trentaine. Je ferai un épisode sur les effets du covid sur l’explosion des reconversions et autres désirs de transitions chez les jeunes de notre âge.

J’ai fait beaucoup de yoga, du piano, enfin, c’était vraiment extraordinaire comme moment et j’ai commencé à méditer beaucoup, beaucoup méditer tous les matins, 1h le matin, 1h00, le soir, j’en avais besoin.

Et même si j’aimais bien mon travail, là en soi, la substance du travail, donc les événements culturels n’étaient plus, vu qu’on pouvait plus en faire à l’ambassade et accueillir du public, et je commençais à me poser des questions. C’était bientôt la fin de mon contrat. Une partie de moi avait envie de continuer dans cette voie, vu qu’enfin j’avais les pleins de portes qui allaient s’ouvrir tout ça, mais une autre partie de moi commençait à se poser des questions.

Doutes

Et plus je méditais, Plus j’avais une voix en moi qui me disais, « il faut que tu fasses autre chose. Il y a autre chose qui t’attend, c’est bon, tu as fait le tour ? » Et c’est vrai que j’avais un peu l’impression d’avoir fait le tour. Au final, entre l’Inde, l’Afrique du Sud, les États-Unis. Enfin le tour, en tout cas de la diplomatie culturelle. Les postes que je voyais pour la suite étaient sympa, mais je sentais qu’ils n’allaient pas être aussi extraordinaire que ce poste à Washington et. J’avais comme l’impression d’être arrivé à la fin d’un cycle, en fait, et c’était vraiment une période très inconfortable. 

Avec du recul, j’avais surtout eu l’impression d’avoir prouvé à la société, à mes parents, à tout le monde que je pouvais réussir. Que je pouvais avoir un travail prestigieux à 28 ans et gagner bien ma vie.

J’avais l’impression d’avoir coché une case « rendre ses parents fiers », et que maintenant la liberté était mienne car je pouvais enfin faire ce que je voulais sans vouloir impressionner personne.

Donc là, je sentais la phase de transition arriver de plein fouet. Ce n’est pas que j’étais malheureuse dans ma vie, au contraire j’étais plutôt contente, j’étais heureuse. J’habitais dans son super Appart, j’avais un travail dans lequel ça se passait bien. J’ai été reconnue pour ce que je faisais, j’étais appréciée de ma hiérarchie. J’avais des supers collègues. Bon, voilà ça n’allait pas très bien avec mon copain, mais globalement ça allait. Enfin, j’étais en forme. J’avais clairement tout pour être heureuse sur le papier et je pense que c’est plus difficile de quitter une vie, d’être en transition quand on n’est pas terriblement malheureuse.

C’est comme si tu quittes un travail dans lequel ne t’es pas bien payé, et que ton boss il n’est pas cool. Du coup tu as moins de remords à quitter ton travail, tu as des vraies raisons. Mais lorsque tu as envie de quitter ton travail, juste parce que tu n’es pas bien, parce que tu ne te sens pas épanouie et pas parce qu’il y a des raisons tangibles, c’est beaucoup plus compliqué de parler rationnellement, de prendre des décisions rationnelles parce que sur le papier, on a tout pour être heureux. 

Donc des sentiments vraiment inconfortables ont commencé à pointer le bout de leur nez. Comme quoi j’allais vivre une transition de vie, avec ses doutes, cet inconfort, et je pense que c’est principalement grâce à la méditation que j’ai réussi à rentrer en contact avec moi-même.  

J’ai pu entrer en contact et écouté les conseils de cette petite voix qu’on a tous dans notre tête. Que souvent on a envie d’ignorer parce que c’est la voix qui nous pousse à faire des choses inconfortables. Mais bref, cette petite voix était tellement devenue forte que j’arrivais plus à l’ignorer en fait, tout simplement.

Et à la fin de mes 2 ans à Washington, soit j’arrêtais tout soit je repartais dans un autre pays pour un nouveau contrat. C’est vrai que j’ai postulé à quelques offres dans le réseau culturel français, par sécurité, pour me rassurer. Après, je pense que, consciemment ou inconsciemment, je ne sais pas, c’était des offres qui n’étaient pas faites pour moi. Ne pas avoir été retenue pour ces postes au début a été compliqué, car ça me poussait encore plus vers la décision de quitter la diplomatie culturelle.  Et puis en fait, j’ai vu ces rejets de postes comme une bénédiction parce que je savais que, au fond de moi, ce n’était pas vers là que je voulais retourner ça, c’était la solution de facilité que de rester dans le réseau culturel parce que c’est là où j’avais de l’expérience, des contacts, mes diplômes.  

J’ai vécu ces rejets comme des redirections, je ne me considère plus rejetée mais redirigée car changer de vie était la chose qu’il me fallait à ce moment-là.

Donc j’ai préféré ne pas m’obstiner et suivre mon intuition qui me disait de rentrer en France.

Retour en France

Comme je vous disais, je sentais qu’il y avait vraiment autre chose qui m’attendait et donc je suis rentrée en France en janvier 2021.

Et c’est là qu’a commencé un petit peu ma nuit noire de l’âme comme on comme on l’appelle ma. Dark Night of the Soul. 

Donc j’avais Presque 28 ans. Et donc je suis rentrée en France, vivre chez mes parents. J’avais plus de travail, plus trop d’amis dans le sud de la France, tout le monde est parti à Paris, à l’étranger ou ailleurs. Je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie. Je savais que dans mon couple, tout allait mal. Et donc, c’est comme un peu si ma vie partait en en miettes, en lambeaux.

À ce moment-là, je savais plus qui j’étais. Honnêtement, je me supportais même plus, je voulais comme divorcer de moi même où me séparer de moi-même : j’étais hyper sensible, plein de peurs, d’insécurités, de complexes, j’étais un peu amère de la vie. Je me plaisais plus, j’étais plus fière de qui j’étais. Je j’avais peur, je disais oui à tout, même si je n’en avais pas envie. J’étais vraiment une « people pleaser ». Je ne me supportais plus et j’étais triste en fait. Je pense que ce n’est pas que je suis devenue pire au fur et à mesure des années. C’est juste qu’en fait je prenais conscience de qui j’étais vraiment, de mes faiblesses, de mes limites et de ma part d’ombre en fait, et j’arrivais plus à m’accepter et je à accepter cette part d’ombre. Sincèrement, c’est dur à l’avouer mais je me détestais.

 Et donc vraiment c’était très compliqué. Ce retour en France, j’étais triste, j’étais tiraillée, j’étais complètement perdue. Et au fond de moi, je savais que. La chose qui m’appelait, que ce serait de travailler avec des gens, parce que c’est ce qui me manquait beaucoup dans mon ancien travail. Je sais que j’ai le relationnel facile, la communication facile. J’adore connecter les gens, mais je ne savais pas exactement dans quoi exactement.

Enfin, je n’avais jamais étudié la psychologie ni rien. Et puis je me suis dit, non, mais ambre, avant de travailler avec d’autres personnes. Travaillé sur toi en fait d’abord. Guéris-toi d’abord, aide-toi d’abord toi avant d’aider les autres. Car si je me lance dans une quête pour aider les autres maintenant, ce serait seulement pour ignorer mes propres problèmes, et j’avais envie d’y faire face.

Et je me suis dit, Bon, je n’ai rien à perdre, je suis là. Je suis dans cette phase de vide, de transition. Je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie et vraiment c’était très dur.

Enfin, je me sentais un peu jugée par ma famille, je me comparais à mes amis, j’avais l’impression d’être vraiment une grosse ratée parce que tout le monde était dans sa ligne, dans son rang. Tout le monde excellait, avançait et moi j’avais l’impression d’être repartie de 0 et en fait.

Comme je l’explique dans mes post sur Instagram, il y avait vraiment 2 choix qui s’offraient à moi. Donc dans ce moment d’inconfort, soit je retournais dans une vie qui était connue, c’est à dire : Je retrouve un travail dans le milieu culturel, je repartais à l’étranger où en France, mais en tout cas, je restais dans quelque chose qui était connu, soit je me prenais en main et j’acceptais ce changement, j’acceptais cette transition et je pouvais l’embrasser enfin pleinement. Et je savais au fond de moi que si je retournais dans la culture. Là, le soulagement, mais en tout cas le fait d’être réassurée ne serait que temporaire. Que oui certes je retrouve un travail, un salaire certes, mais qu’au fond de moi j’aurais toujours cette voix qui me dit non mais il y a autre chose, il y a autre chose, il y a autre chose qui t’attend.

Et donc j’ai résisté, j’ai résisté à la tentation de retrouver un travail, un confort, car mon désir de changer était plus fort, prenait le dessus, sur mon envie de confort.

Le problème, c’est que je ne savais pas quoi faire de ma vie.

Et puis pendant quelques semaines j’ai erré, j’ai erré comme ça dans ce vide spirituel, dans une vie vide de sens ou je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas vers qui me tourner, je ne sais pas comment avancer. Et c’est à ce moment que j’ai décidé d’engager quelqu’un pour m’aider, j’avais besoin d’aide.

Je ne sais plus exactement comment j’ai rencontré ma coach de vie. Je crois que c’était sur un groupe de développement personnel. Enfin bref et. Je me suis dit, C’est exactement la personne qu’il me faut en fait. Je fais maintenant et je me suis dit : soit je prends ma vie en main et je décide d’aller au bout de de cette quête, de la quête de qui je suis, faire ce travail de guérison et de trouver le vrai sens de ma vie, ou en tout cas je décide du vrai sens de ma vie, soit je ne fais pas ce travail dans 6 mois, je suis toujours au même endroit et au final c’est 6 mois de perdu.

Je savais que c’était une opportunité. Là, j’étais rentrée chez mes parents, je n’avais pas de dettes, je n’ai pas d’enfants, pas d’obligation. C’était vraiment le moment pour moi de me de me prendre en main, en fait et d’engager cette coach de vie a été vraiment la meilleure décision que j’ai pu prendre.

Alors certes, c’était inconfortable. Parce que je n’avais jamais engagé de coach de vie et engagé une coach de vie au final, c’était avouer que j’avais besoin d’aide. Mettre l’orgueil de côté, car ma peur de rester bloquée, ma peur de ne pas changer était tellement plus forte que mon orgueil que j’ai décidé de prendre cette décision.

Financièrement aussi, ce n’était pas facile. J’ai investi une large somme. Il me semble que c’était 2000 euros. C’est beaucoup pour quelqu’un qui vient quitter son travail, qui rentre chez ses parents, qui n’avait pas beaucoup d’économies, mais c’était un investissement sur moi-même. C’est un investissement sur le futur. Quel est le prix vraiment de de se sentir bien, de se trouver, de se libérer de ses peurs, de passer au travers de cette transition de vie pour enfin se trouver enfin vraiment ? Si j’avais eu 10000€ à investir, j’aurais mis les 10000,00€. Bon là, c’était 2000€, c’était à la limite de ce que je pouvais mettre. Mais c’était un investissement sur moi-même et même si j’avais peur de faire cet investissement, c’était une preuve d’amour.

Je me suis dit, mais oui, en fait, je les vaux, c’est 2000€ mon bonheur, ma quête, le sens de ma vie vaut largement bien plus même que 2000€. Donc j’ai décidé d’engager cette coach.

Pendant 3 mois, on a vécu des choses merveilleuses. Je suis vraiment passée par plusieurs phases où j’ai appris à me connaître, j’ai guéri mes traumatismes, je me suis libérée de mes pensées limitantes. J’ai trouvé ma voie et j’ai mis en place les choses que je voulais faire.

 Et au final, c’est, c’est toutes ces étapes, tout ce processus de développement personnel et de retrouvailles avec moi même que j’ai modélisé à travers mon propre programme. Et voilà donc, j’en ai créé un programme de 3 mois. Qui retrace ma propre transformation et vraiment je pense que c’est les étapes clés d’une transformation parce que maintenant, tous les doutes, toutes les peurs sont parties. Alors je ne dis pas que je n’ai plus de doute ni de peur sur la vie. Bien sûr, je reste humaine et j’ai des doutes, mais en tout cas, ce n’est plus sur le sens de ma vie et j’ai décidé d’être de devenir coach de vie.

A cette fin, j’ai fait une formation l’année dernière sur plusieurs mois qui était extraordinaire. C’est une formation au Canada, alors j’ai pas pu y aller vu que y avait le les restrictions dues au COVID mais je l’ai faites en ligne et donc grâce à cette formation je suis devenue coach de vie, officiellement coach de vie certifié et par la Fédération internationale des coachs et je suis praticienne en en EFT, en PNL (Programmation Neuro Linguistique), en hypno thérapie et donc tout ça c’est des outils que j’utilisent pour aider mes clients et depuis, enfin que je suis devenue coach de vie, je me sens à ma place, j’ai l’impression que ça y est : je suis arrivée, je suis arrivée à bon port, je suis là où je devais être. Je suis vraiment à ma place.

Et ce qui est merveilleux avec ce travail maintenant, c’est que- Alors certes, j’ai acquis des outils de de psychologie autour du subconscient, j’ai fait une formation, je me suis, j’ai été éduquée à ce métier- mais j’ai l’impression que mes qualités personnelles, mes qualités intrinsèques, sont vraiment mises à l’honneur, sont mises en valeur et utilisées.  Dans mon ancien travail on s’en fichait de la créativité, de de l’énergie, de l’intuition et j’en souffrais un petit peu parce que j’ai l’impression que c’était mes points forts. Enfin, moi qui suis pas du tout scientifique, pas du tout. Enfin, je, je fonctionne vraiment à l’instinct, à l’intuition, à la spontanéité. Dans la diplomatie, ce n’est pas forcément des choses qui étaient utiles en fait. Et c’est vrai que depuis que je suis depuis que je suis jeune, j’ai toujours été la copine qui qui conseille, qui motive, à laquelle on se confie et je me suis dit mais j’ai ces qualités et j’ai ces ressources et j’ai vraiment envie de les mettre à profit. Pour le bien d’autrui, j’ai envie qu’on m’utilise en fait pour ce que je suis et je pense que j’étais faite pour être coach de vie. Je pense que c’est vraiment le métier qui me convient parfaitement. Et maintenant je suis tellement plus heureuse.

Alors c’est vrai, il y a maintenant, il y a toutes les peurs et les et les challenges d’être autoentrepreneur. Voilà, j’ai plus de sécurité de l’emploi. Tout est nouveau et il faut que je me forme à tout : au fait d’être autoentrepreneur, à la vente au marketing, à la communication, à faire des sites web. Enfin voilà, c’est encore récent, c’est vraiment depuis l’année dernière, je j’apprends, j’apprends, je me forme maintenant, j’ai des clients et j’ai l’impression de vivre ma meilleure vie, tout simplement.

Je suis tellement reconnaissante envers moi-même d’avoir fait cet effort, d’être allée outre la peur et les doutes, de me lancer dans l’inconnu pour trouver qui j’étais vraiment et décider de ce que je voulais faire de ma vie.

Maintenant, je traite du sujet de la crise de la trentaine parce que je pense que c’est un sujet qui, déjà m’a concerné et me concerne encore, mais qui nous concerne beaucoup. Et c’est vrai que je vois, je vois tellement de gens autour de moi qui ont un potentiel incroyable et qui sont comme moi, bloqué, bloqué dans leur vie et qui se disent non mais je ne mérite pas mieux ou je ne peux rien faire d’autre et qui en fait, se trompent complètement.

Il faut bien comprendre que la société nous pousse à entrer dans des cases, dès notre plus jeune âge, et que dès qu’on en dévie, on a peur d’être jugé. On a peur de de plus se reconnaître parmi ses pairs, mais ce n’est pas vrai, ce n’est pas vrai du tout en fait. Ce sont des pensées limitantes.

Et il y a tellement d’injonctions sociétales à 30 ans, il faut avoir accompli un maximum de choses, être accompli soi-même, avoir une maison, une relation stable, être mariée, bébé en route.

Toutes ces cases qu’on est sensé cocher pour être un trentenaire accompli. Mais j’ai envie d’aider à changer cette définition d’un trentenaire accompli. Et pourquoi 30 ans d’ailleurs ?

Voilà toutes les questions que j’ai envie d’aborder, que j’ai envie de déconstruire pour qu’on vive une trentaine en paix et qu’on arrête de stresser, de se comparer à l’approche des 30 ans.

Aussi. En parallèle de ça, j’ai quitté mon ancien compagnon, donc c’était en juin l’année dernière. Ça fait plus d’un an. Maintenant on s’est séparés. Lui est resté à l’étranger. Moi je suis restée en France. Pareil, c’était une décision assez compliquée mais c’était nécessaire. Je vous raconterai l’histoire à l’occasion d’un prochain podcast. Mais depuis, j’ai rencontré quelqu’un d’extraordinaire qui partage ma vie maintenant. Et je vous dévoilerai plus de détails à l’occasion d’un prochain podcast.

En tout cas, tout ça pour dire que la vie n’est pas linéaire, que tout n’est pas écrit, que c’est à toi, que c’est à vous d’écrire les chapitres de votre vie. Ça c’est quelque chose que qu’il est important que vous compreniez, c’est que rien n’est figé.

 Ce n’est pas parce que tu t’es engagé dans cette branche professionnelle que tu dois y rester toute votre vie. Ce n’est pas parce que tu es dans cette relation depuis des années que tu as bientôt 30 ans, que tu ne peux pas en partir. Moi j’ai quitté mon ex, j’avais 28 ans et je me suis dit mon Dieu, je vais finir ma vie seule, je vais avoir des enfants toutes seule et non, j’ai rencontré quelqu’un. Et même si ça n’avait pas été le cas, j’étais prête à être seule plutôt que dans une relation qui ne me convenait plus.

Tout n’est pas figé. Et j’espère que qu’en écoutant mon histoire, qu’en écoutant ce podcast, tu vas être inspirée à faire les changements de vie nécessaires et donc je t’invite à m’écrire à m’envoyer un message si tu as envie d’en discuter de vive voix. Donc tu peux m’écrire à l’adresse Contact @ambre Arcangeli Coaching.com Ou sur Instagram, à @seren. Ambre. 

Bon, je me suis pas mal dévoilée dans ce podcast. J’espère que j’espère que ça vous a plu et si vous avez des questions, envie qu’on à bord d’autres sujets ? N’hésitez pas à m’écrire et je développerai tous les autres sujets annexes dans les épisodes ultérieurement. A très vite sur Vivement 30 ans !